• Une Petite Fille Dans La Nuit

    Une Petite Fille Dans La Nuit

     

    -         Maman ? MAMAN !

    La petite fille éclata en sanglot. Elle était seule, seule dans une immense forêt, seule dans l’obscurité.

    -         MAMAN !

    Sa voix se brisa. Elle n’avait que sept ans, elle n’était pas bien grande et beaucoup moins forte que sa grande sœur. Alors pourquoi tout le monde l’avait abandonné ? Elle avait fait son lit et rangé ses affaires, elle ne méritait pas d’être punie ainsi. En plus elle avait faim. Faim et soif. Et elle avait mal aussi. Où avait-elle mal ? Elle ne le savait pas vraiment, la douleur l’empêchait de penser correctement.

    Et puis, alors que le désespoir commençait à l’envahir, elle vit une ombre. Une ombre qui lui semblait familière.

    -         Papa ? demanda-t-elle hésitante.

    Personne ne répondit, mais la flamme de l’espérance grandit dans son cœur de chérubin. Son Papa était là. Plus rien d’autre ne comptait à présent. Il fallait qu’elle le retrouve.

    L’enfant s’élança dans la forêt, trébuchant et s’égratignant. Mais à chaque fois elle se relevait. A chaque fois elle accélérait. A chaque fois elle criait un peu plus fort le nom de ses parents. Et puis, elle vit. Elle vit la lumière. Mais surtout, elle vit ses parents qui pleuraient.

    Ils la pleuraient elle, elle le savait. Mais ils ne devaient pas être tristes, elle était là maintenant.

    -         PAPA ! MAMAN !

    Personne ne répondit, ils ne l’avaient pas entendu, ils semblaient trop préoccupés par le minuscule petit corps qu’ils tenaient dans leurs bras.

    -         Maman ? Papa ?

    Ils ne se retournèrent pas. Ce n’était peut-être pas ses parents, elle s’était peut-être trompée…

    -         Pourquoi ? s’exclama tout à coup la femme qui avait la même voix que sa mère d’un air désespéré.

    -         Je retrouverai ce salop, murmura comme une menace l’homme qui avait la même voix que son père. Je le retrouverai, et je lui ferai la peau…

    Le petite fille s’approcha doucement et tira sur la manche de la femme pour mieux voir le corps. Quelqu’un était mort ? Quelqu’un qu’elle connaissait ?

    Elle se figea en reconnaissant le visage.

    C’était son visage.

    C’était elle la morte.

     

                                                                                                               Par Miss n°1


  • Commentaires

    1
    tessou
    Vendredi 4 Décembre 2009 à 14:24
    ahahaha!! trop drole en dessous de la nouvelle l'annonce google sur lé bebes mdr ca gache tou enlevez le!!
    2
    tessou
    Jeudi 31 Décembre 2009 à 14:38
    c vraimen génial tu va finir ecrivain!!!
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